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L'essentiel par l'éditeur
Lorsqu'un patient est incapable d'exprimer sa volonté, le médecin doit évaluer son état de conscience et consulter l'entourage, notamment la personne de confiance ou la famille, avant toute intervention. En cas de protection juridique, l'autorisation du protecteur est requise. Les directives anticipées priment sur les témoignages. La traçabilité des consultations est essentielle pour respecter les obligations légales et garantir la confidentialité des informations.
Aucun acte médical ni aucun traitement ne peuvent être pratiqués sans le consentement libre et éclairé de l’intéressé ( Code de la santé publique , art. L. 1111-4). Le professionnel de santé doit délivrer à la personne malade une information adaptée à ses facultés de compréhension (CSP, art. L. 1111-2).
C’est au médecin responsable de la prise en charge d’apprécier l’état de conscience de son patient, car il peut être plus ou moins évident que le patient n’est plus apte à consentir aux soins, de façon momentanée ou durable (ex. : patient dans le coma ou dont l’autonomie de jugement ne peut être retenue comme valide ; cf. Que faire lorsqu’un patient ou un résident est manifestement dans l’incapacité de comprendre l’information délivrée ?).
Si le patient est manifestement dan...
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Droits des patients et des résidents
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